Denis EDELINE

Au premier regard on identifie un Edeline comme on reconnaît un Klimt, un Léger, un Sanfourche…

Yeux clos, bouche cousue, masque de lune cernés de nuit, ses personnages sont sa signature. Ce qui turbine sous les paupières collées, ce que ces lèvres charnues dégustent se devinent dans les mots et formules qui accompagnent l’œuvre en écho. Les sourires ne sont jamais loin des engagements, les regrets des emportements.

La cinquantaine tendre et farouche n’a pas gommée les idéaux adolescents. Entre Limousin et Asturies, trop loin, trop près, ses attachements balancent jusqu’à la déchirure, dans tous les sens. Les cinq sens. L’ouie pour la musique, le goût et l’odorat pour la cuisine, le toucher pour la peinture, la sculpture et autres créations. Denis Edeline se nourrit du temps, des rencontres, du monde qui n’a jamais cessé de dérailler, des gens et des gentes, des soifs.